"Le rêve, entre terre et ciel,
pour se fondre dans le paysage,
pour oublier les morsures du temps,
pour s'imprégner des sons et des odeurs les plus subtils,
pour verser 3 larmes d'émotions pures,
et s'abandonner à la nature profonde des choses..."
- Maëlia -
Sculpture : plâtre, bois, gouache et végétaux.
Terre cuite
"Salamandre" - ardoise de toit - gravée - trouvée en son temps sur les hauteurs d'Arette, au détour d'un petit chemin abandonné...
Symbole de l’amour paternel parce qu’il nourrirait ses petits avec son propre sang ; c’est aussi celui du dévouement et du sacrifice comme l’a si bien évoqué Alfred de Musset dans son poème « La Nuit de Mai ».
Posé sur « Le Passage » c’est aussi le gardien de ses trésors cachés qui doit être vaincu pour y avoir accès.
La nature humide- qui disparaît sous l’effet de la chaleur solaire et renaît en hiver-, est son domaine.
Extrait de "La nuit de mai" Alfred de Musset
« …Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage,
Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux,
Ses petits affamés courent sur le rivage
En le voyant au loin s'abattre sur les eaux.
Déjà, croyant saisir et partager leur proie,
Ils courent à leur père avec des cris de joie
En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.
Lui, gagnant à pas lents une roche élevée,
De son aile pendante abritant sa couvée,
Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux.
Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte ;
En vain il a des mers fouillé la profondeur ;
L'Océan était vide et la plage déserte ;
Pour toute nourriture il apporte son coeur.
Sombre et silencieux, étendu sur la pierre
Partageant à ses fils ses entrailles de père,
Dans son amour sublime il berce sa douleur,
Et, regardant couler sa sanglante mamelle,
Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle,
Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur.
Mais parfois, au milieu du divin sacrifice,
Fatigué de mourir dans un trop long supplice,
Il craint que ses enfants ne le laissent vivant ;
Alors il se soulève, ouvre son aile au vent,
Et, se frappant le coeur avec un cri sauvage,
Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu,
Que les oiseaux des mers désertent le rivage,
Et que le voyageur attardé sur la plage,
Sentant passer la mort, se recommande à Dieu…. »
Trouvaille au hasard d'une randonnée sur les hauteurs désertiques de Port Larau
Vénus in situ à Latresne
« Générosités de Vénus »
(d’après la Vénus de Lespugue – ivoire - Gravettien)
« Vénus, celle qui montre la route aux étoiles » est le symbole de la féminité et de la fécondité.
Le sens du toucher et de l’acuité sensorielle lui sont attribués.
Son règne est celui de la tendresse et des caresses, du désir amoureux et de la fusion sensuelle, de l’admiration heureuse, de l’harmonie, de la douceur, de la bonté, du plaisir autant que de la beauté. Il est celui de cette paix du cœur qu’on appelle le Bonheur.
Cette réalisation est en lien direct avec un autre travail présenté en décembre 2009 « Générosités ».
Dans ce nouveau siècle chaotique, incertain et violent, il me semble primordial de ne pas oublier ces précieuses racines de la Vie.